Tadjikistan
« Curieux d’Asie Centrale, je voulais y voyager mais j’ai eu la chance d’y habiter. J’ai eu la chance d’habiter à Douchanbé (capitale du Tadjikistan) et d’exercer le métier d’enseignant. J’y suis retourné en 2014 pour photographier ce pays que je connaissais déjà bien ; j’en ai tiré un ouvrage photographique et un sujet de conférences illustrées. Mon dernier séjour au Tadjikistan remonte à 2016, lorsque j’ai désiré distribuer ce livre à tous ceux qui y figurent ou m’ont aidé dans ce voyage et ces réalisations. »
Au début de la fonte des neiges, le niveau d’eau de la retenue du barrage hydroélectrique de Nurek est au plus bas. Presque intégralement montagneux et comptant un très grand nombre de glaciers, le Tadjikistan est le château d’eau de l’Asie Centrale.
Le bouzkachi – ou « jeu de l’attrape-chèvre » – est sans doute le sport équestre le plus brutal au monde. Pour ces cavaliers coiffés de casques de tankistes de l’armée soviétique, il s’agit de soulever la carcasse d’une chèvre décapitée et d’aller la déposer à l’autre bout du terrain de jeu. Ce jeu à mi-chemin entre le rugby et le polo est pratiqué presque partout en Asie Centrale.
A la capitale, les femmes s’habillent de manière traditionnelle, rendant Dushanbe très certainement la capitale la plus colorée d’Asie Centrale.
La vallée de Khovalin, à l’ouest du Tadjikistan, après une journée d’avril très pluvieuse.
Un lac salé de la plaine d’Alichur, à 3 820 mètres au-dessus du niveau de la mer. À la croisée de l’Himalaya et de l’Hindu Kush, le Pamir est également appelé « Le Toit du Monde». De par son altitude très élevée, des précipitations faibles et des écarts de températures importants, c’est une des régions les plus isolées et extrêmes de la planète. L’hiver est interminable et les températures oscillent autour des – 40°C.
La source de Bibi Fatima, réputée notamment pour améliorer la fertilité féminine. L’eau est omniprésente dans la vie des Tadjiks et les Pamiris. Dans les villages, les jardins et les cuisines sont irrigués par un astucieux réseau de petits canaux. Des terrasses couvertes sont installées en surplomb des rivières de montagnes, rafraîchissant des étés trop chauds. Les sources thermales sont très prisées. Entre science et croyance, leur pouvoir de guérison attire jusqu’aux moscovites.
Vallée de Pchart. Cinq familles kirghizes passent ici les trois mois de l’été au plus près des pâturages avec leurs troupeaux de yacks et de moutons.
Dans la petite ville d’Istaravchan, la tradition coutelière se transmet de génération en génération depuis des siècles. J’ai rencontré dans cet atelier une famille de couteliers en 2011 puis en 2014.
Le marché aux épices à la capitale : Dushanbe. Dushanbe signifie “lundi » car autrefois le jour de marché était le lundi.
Après des heures d’attente, une voiture datant de l’époque soviétique passe enfin sur la seule piste de la vallée.
L’épouse exprime par des pleurs sa tristesse de quitter le foyer de ses parents.
Une petite fille et sa grand-mère. Traditions et transmission.
La salle des femmes au mariage kirghize à Murghab.
Des musiciens de la vallée de Roshtkhala se préparent en vue de leur concert au Festival du Toit du Monde, à Khorog.