Ici, hier, tout était immobile et stable. On ne remarquait rien de particulier.
Aujourd’hui, la faille est si active que l’eau n’a pas le temps de geler. Curieux, nous avançons au plus près de l’élément liquide, en espérant un “sursaut“ du Lac.
Nous sommes récompensés de notre attente au bout d’une vingtaine de minutes : un grondement nous saisit et nous fait frissonner l’échine. Antoine recule de quelques mètres. Alors que nous pensions la voir s’élargir, la faille se referme. Presque à mes pieds, un énorme bloc de glace s’incline et sombre lentement dans les profondeurs du Lac. Puis le séisme cesse, mais pas les traces de notre décharge d’adrénaline !