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Nicolas Pernot

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Nicolas Pernot
  • Une maison typique de la campagne russe.
  • Les bouriates : un peuple partagé entre la Mongolie et la Sibérie, mais surtout attachés à la région du Baïkal. Ils partagent avec les Mongols de nombreux points communs ; culture, religions, langue, etc.
  • Sergueï le cosaque m’accueille chez lui. Les cosaques sont une confrérie de valeurs et d’armes. Ils ont toujours été en première ligne dans les conflits
  • A l’entrée du plus grand monastère du Baïkal : Posolskoie. Rive Est du Baïkal
  • Les “galettes » de glace sont ballotées par le vent et vont encombrer les berges encore quelques jours avant de disparaitre.
  • Le bouddhisme est la religion principale des bouriates de la rive est du Baïkal alors que le chamanisme est la religion des bouriates de l’ouest.
  • Une des seules espèces de phoques d’eau douce du monde vit au Baïkal. Les Russes l’appellent affectueusement « nerpa ». L’animal endémique est un symbole du lac et de son extraordinaire écosystème. Pour pêcher, il est capable de descendre à 200 mètres de profondeur et de rester 45 à 60 minutes sous l’eau. Il engloutit jusqu’à 4 kilos de poissons par jour. Rassasié, le nerpa aime profiter du soleil sur des rochers à demi-immergés. Ce phoque qui ne connait pas de prédateur naturel voit sa population croître rapidement. Autrefois les hommes le chassaient sur des barques ou cachés derrière des murs de pierre. C’est au bout d’un sentier censé mener nulle part, poussé par ma curiosité, qu’un jour je découvris cette petite colonie de nerpas.
  • L’essentiel du Baïkal est montagneux, d’où sa relative inaccessibilité. Son eau est extrêmement pure et transparente. Ces deux faits sont sans doute liés, les hommes n’occupant qu’une faible portion de son pourtour.
  • Mi-mai : les baies protégées du vent conservent leur glace plus longtemps.
  • Mois d’avril : la glace se retire très lentement des berges.
  • Mi-octobre : les premières averses de neige.
  • L’île d’Olkhone fait 70 km de longueur, et jusqu’à 12 km de large. Les steppes recouvrent un tiers de sa surface, rappelant l’immense pays voisin, la Mongolie.
  • Le littoral du lac compte de nombreux monuments simples à la mémoire des pêcheurs qui ne sont pas revenus avant le début de la tempête.
  • Les 13 poteaux représentent autant de déïtés du Baïkal. Cet alignement marque l’entrée dans le sanctuaire du Rocher de la Chamane.
  • Le feu du lever du soleil embrase la glace. Couleurs naturelles.
  • Les blocs résultent d’une complexe tectonique de la banquise.
  • Avril. Les premiers signes de la fonte de la banquise se voient d’abord sur les rochers qui, absorbant la chaleur du soleil font fondre la glace qui les recouvrent depuis cinq mois.
  • Parfois on surnomme le Lac « Grand père Baïkal ». Pour moi, cet homme représente bien cette idée. Du haut de ces 76 ans, avec sa femme et quelques-uns de ses 9 fils, il a toujours habité dans le village le plus éloigné du reste de la « civilisation ».
  • Pour franchir de telles failles en voiture, il faut rouler à une certaine vitesse, aborder la faille et tenir vigoureusement le volant… et le plus important : partir avec un « capitaine des glaces ».
  • Arbre solitaire et photogénique.
  • Des boules de glace formées par le soleil, le vent, la neige… et le temps.
  • Les irrégularités de la glace pourraient faire croire que les vagues se sont gelées soudainement.
  • C’est dans une tente peu chauffée que les pêcheurs bravent le froid, l’ennui et la glace pour pêcher le délicieux et très apprécié « omoule ».
  • Le biplan presque cinquantenaire survole le Cap Khoboï. Les passagers peuvent se glisser chacun son tour dans le cockpit. Le copilote ouvre volontiers sa fenêtre pour me laisser prendre cette photo.
  • Deux sœurs d’une famille de chamanes, de Ulan Ude, capitale de la Bouriatie.
  • Quand on se balade au printemps dans la forêt, les surprises ne manquent pas. Durant deux semaines, les azalées sont en fleurs et offrent un décor au réveil des plantes et des oiseaux.
  • Le Rocher de la Chamane (aussi appelé Burkhan) est vénéré des bouriates depuis des temps immémoriaux. Au sein du rocher, une grotte abrite Ugute-noion, le dieu le plus redouté du Baïkal. Aujourd’hui encore, les chamanes s’y rassemblent pour des offrandes et rituels. Le Rocher de la Chamane est devenu l’emblème d’Olkhone. Son image est présente sur nombres de cartes postales. Situé sur le littoral de Khoujir, les touristes ne ratent pas une occasion d’apposer sa forme bien particulière à leurs photographies du coucher de soleil.
  • Ici, hier, tout était immobile et stable. On ne remarquait rien de particulier. Aujourd’hui, la faille est si active que l’eau n’a pas le temps de geler. Curieux, nous avançons au plus près de l’élément liquide, en espérant un “sursaut“ du Lac. Nous sommes récompensés de notre attente au bout d’une vingtaine de minutes : un grondement nous saisit et nous fait frissonner l’échine. Antoine recule de quelques mètres. Alors que nous pensions la voir s’élargir, la faille se referme. Presque à mes pieds, un énorme bloc de glace s’incline et sombre lentement dans les profondeurs du Lac. Puis le séisme cesse, mais pas les traces de notre décharge d’adrénaline !
  • En Sibérie aussi les pêcheurs aiment se raconter des histoires de pêche miraculeuse et de poissons de tailles démesurées. L’hiver par -20°C, les pêcheurs semblent ignorer le froid : ils percent le mètre de glace et restent dehors parfois plusieurs jours avec comme seul refuge leur camionnette et des tentes vaguement chauffées.
  • Vue rare sur le nord de l’île d’Olkhon. En bas, la station météo d’Uzury, coupée du monde lorsque la neige tombe en abondance, ou que la glace trop fine ou craquelée empêcher la circulation sur la Grande Mer.
  • En apparence, le sommet de l’île d’Olkhone n’a rien d’un géant puisqu’il ne culmine qu’à 800 modestes mètres au-dessus du Baïkal. En réalité, le Mont Jima est la pointe d’un genre d’Everest de près de 10 000 mètres de haut, enseveli sous 1637 mètres d’eau et 7 kilomètres de sédiments.
  • Les blocs de glace s’effritent au soleil du mois de mai et laissent flotter des petits bouts de glace qui sans doute auront fondu avant la fin de la journée.
  • Les rochers sont recouverts d’une épaisse couche de glace aux formes fantasques. Hors champ, la lune se lève et éclaire la scène.
  • Avant que le lac ne gèle complètement, ses vagues viennent recouvrir d’une épaisse couche de glace l’intégralité du littoral.
  • Irina.
  • Les participants semblent pour la plupart totalement détendus. Les uns après les autres, ils descendent sans aucune hésitation les escabeaux, s’immergent intégralement en faisant le signe de la croix. La sensation est divine. Le corps bouillonne de vie. Les cheveux gèlent après quelques secondes à l’air libre. La peau semble plus douce que jamais…
  • La Théophanie est un rite orthodoxe pratiqué partout en Russie au plus fort de l’hiver. Les fidèles célèbrent le baptême de Jésus dans le Jourdain en plongeant dans l’eau glaciale. Au port de Khoujir, le pope et des hommes creusent la banquise à la tronçonneuse. Une croix de glace est construite. Après la liturgie du dimanche matin, le pope invite les paroissiens à le suivre au port pour effectuer le rituel de la Théophanie.
  • Sur l’enchevêtrement de dalles glissantes et cassantes, le visiteur ne tient guère l’équilibre. Trois chutes suffisent pour continuer à quatre pattes en se laissant glisser de plaque en plaque.
  • L’essentiel du Baïkal est complètement sauvage, vierge de toute occupation humaine
  • La chamane bouriate est prête pour la cérémonie. Elle va frapper son tambour pendant des heures, en trance, en communication avec les esprits des défunts.
  • La glace du Baïkal ne se forme que début janvier et perdure jusqu’à la mi-mai.
  • Début octobre, les aiguilles des mélèzes tapissent la forêt. Une semaine plus tard, la neige d’un hiver précoce recouvre déjà le paysage automnal. Surprise ! Conservées sous la glace, les couleurs automnales ressurgissent au printemps, à la fonte des neiges.
  • Après les rigueurs de l’hiver, les coccinelles se réveillent et se préparent au soleil printanier.
  • Mi-octobre : l’arrivée sur la grande île de l’archipel d’Ushkany.
  • La Petite Mer et la Grande Mer se rejoignent au Nord de l’île d’Olkhone, au Cap Khoboï. C’est un passage obligé qui attire les foules à la haute saison. En hiver, les touristes admirent les falaises et l’immensité du Baïkal depuis le bas, les excursions se faisant exclusivement sur le lac gelé.
  • Le Rocher de la Chamane, centre de gravité du tourisme à Olkhon mais avant tout haut lieu d’énergie pour les chamans bouriates.
  • Calme comme un étang, immense comme un océan.
  • Les rubans chamaniques accrochés aux arbres symbolisent autant de prières et attentions adressées aux ancêtres des bouriates.
  • Les craquements fréquents de la glace rendent les touristes quelque peu nerveux.
  • Les chevaux autrefois sauvages, indomptables sont aujourd’hui semi-sauvages ; une centaine vivent en liberté sous le contrôle de leur propriétaire.
  • A bord de la vieille « Jigouli » aux chaussons usés jusqu’à la corde, méprisant les chocs, les pêcheurs slaloment entre les bris de glace.
  • Aux sombres heures staliniennes, une usine de conditionnement de poisson faisait travailler des exilés de toute l’ex-URSS. Cette maison est l’ultime vestige du village-goulag.
  • Sortie nocturne de prises de vue : la majesté du lieu se révèle à la faveur de l’obscurité, des lampes frontales et des longues expositions photographiques.
  • Le vent est tombé. Les – 30°C sont beaucoup plus supportables. L’air est pur et sec. Les étoiles percent la nuit. Toutes lumières éteintes, les regards se lèvent vers le ciel jusqu’à en avoir le tournis. Aucune pollution lumineuse n’est là pour gâcher le spectacle. Le clair de lune métamorphose les roches et les glaces. Un vrai bestiaire surgit de l’imagination.
  • Au dégel, avant la débâcle, on ne peut rejoindre le continent qu’avec l’aéroglisseur.
  • Les Bouriates pratiquent le chamanisme. Installés autour du Lac Baïkal, ils considèrent l’île d’Olkhone comme un lieu sacré doté d’énergies particulières. Ils implorent la protection de leurs ancêtres en accrochant des rubans colorés et en déposant sur les sommets, caps et rochers de l’île des offrandes sous forme de pièces de monnaie, cigarettes ou bouteilles de vodka dont le contenu est vidé dans le sol.
  • Couleur turquoise en hiver, les blocs de glace fondent lentement au soleil de mai.
  • Depuis la chute de l’URSS, la conserverie de Khoujir fonctionne au ralenti. La pêche n’est plus collectivisée d’où une diminution du nombre d’embarcations et d’équipages. Beaucoup de bateaux sont à l’abandon ou ont été reconvertis en navire de croisière.
  • Vendredi 13 avril 2012. Je suis dans la camionnette. Je réalise mon rêve de rouler sur le Baïkal gelé. Sergueï, le chauffeur, est très concentré pour ne pas tomber dans les pièges des failles de la glace. Une faille droit devant ! Pour ne pas sombrer, Sergueï met un coup de volant à gauche, les deux tonnes de la camionnette commencent à se déporter. Ça glisse ! Dans le camion, à coté de moi il y a un moteur dégoulinant de graisse et des toiles d’artistes empilées jusqu’au plafond. Nous négocions le péril et arrivons à Khoujir. Ouf ! Arrivé au village, j’apprends qu’aujourd’hui deux véhicules ont coulé… « 
  • Pâques Orthodoxe : après une procession à la lueur des bougies, les paroissiens et le prêtre pénètrent dans l’église en chantant « Le Christ est ressuscité des morts ! ». Des heures durant, on chante la liturgie pascale. Enfin, un banquet servi au grand air clôture les sept semaines de jeûne du carême.
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